Tous les ans, le collectif CERBERES (Conseil, Études, Réflexion sur le Bouc Émissaire Réel Et Symbolique), organise une journée d’étude.
En 2022, le collectif CERBERES propose : « Bouc émissaire, la DIGITALISATION pour comprendre et accompagner le processus (suite, édition 2) » ; voir la page ici.
Cette 9ème journée d’études poursuit, prolonge approfondit la précédente. En effet, face au succès d’une part, aux interrogations et à la nécessaire articulation expériences de terrain et réflexivité, les organisateurs ont décidé de reprendre les interpellations précédentes de façon à n’éluder aucun point. Plus que jamais, le bouc émissaire comme élément d’analyse individuelle, collective et institutionnelle prend son sens, ici en lien avec les supports digitalisés. Comment peut-on penser et analyser les supports digitaux comme apports à la prévention puis la régulation et l’orientation du mécanisme du bouc émissaire. Là encore, une attention particulière est apportée aux enjeux éthiques de la démarche.
En 2021, le collectif CERBERES propose : « Bouc émissaire, la DIGITALISATION pour comprendre et accompagner le processus » ; voir la page ici.
Cette 8ème journée d’études s’intéresse au bouc émissaire comme élément d’analyse individuelle, collective et institutionnelle qui prend comme support la digitalisation. Il s’agit donc de penser et d’analyser les perspectives de supports digitaux comme apports à la prévention puis la régulation et l’orientation du mécanisme du bouc émissaire. Une attention particulière est apportée aux enjeux éthiques de la démarche..
En 2020, le collectif CERBERES propose : « Bouc émissaire, proposition d’un escape game pour se sortir de ce serious game » ; voir la page ici.
Cette 7ème journée d’études s’intéresse au bouc émissaire comme jeu dans ses différentes acceptions, comme serious game en particulier et cherche, comme souvent, des portes de sortie en proposant, dans divers domaines des escape game.
En 2019, le collectif CERBERES propose : « Bouc émissaire : écrire, faire écrire, lire » ; voir la page ici.
Pour sa 6ème édition, le CERBERES propose un format qui prolonge l’expérience de l’an passé. Le CERBERES propose ainsi de penser les différents types d’écrits auxquels il est confronté en lien avec les différents types de lecture qui en découlent. Différentes compétences semblent mobilisées chez le lecteur en fonction de l’intention des scripteurs. Une approche préalable est-elle nécessaire ? Quelle forme ou conditions appelle-t-elle ? Quelle réactivité, chez le lecteur, provoquent ces écrits ? La mise à distance est-elle nécessaire ? Et si oui, comment la mettre en œuvre, éventuellement la mesurer pour la rendre efficiente ? Des protocoles, comme il en existe pour mesurer et lutter contre le processus du bouc émissaire, sont-ils nécessaires ? Faut-il les imiter, s’en inspirer ?
En 2018, le collectif CERBERES propose un Défi d’analyse collaborative sur le bouc émissaire en contexte professionnel, « Le bouc émissaire au regard du Bookathon » ; voir la page ici.
Pour la 5ème édition, le CERBERES propose un nouveau format à sa journée d’études scientifique. Même démarche et même ambition avec encore davantage d’espaces proposés aux participants. Dans la lancée des Work-Coffee, le CERBERES expérimente une transversalité des différents savoirs théoriques, expérientiels et existenciels
Forts de l’expérience du bookhaton « Variations émissaires », nous rééditons l’expérience en l’ouvrant à toute personne motivée par le phénomène, plus particulièrement les étudiants, les formateurs et les professionnels dans les champs de l’éducation, de la santé, et de l’entreprise.
un lien vers les vidéos de la journée,
En 2017, le collectif CERBERES proposait, « Bouc émissaire, un analyseur de contextes » ; voir la page ici
Pour sa 4° édition, la journée d’études organisée par le collectif CERBERES a proposée une exploration de la figure et du processus du bouc émissaire dans différents contextes.
En effet, notre attention a été portée sur les contextes dans lesquels la substitution (situations d’apprentissage) ou la relation d’objets (Gestalt thérapie) révèlent le phénomène du bouc émissaire dans une relation groupale ou individuelle.
Le contexte des arts a participé aussi à la mise en lumière du phénomène du bouc émissaire. A partir d’un film (« Coup de Chaud »-2015) et d’un livre (« Mangez le si vous voulez » de Jean Teulé, 2010), la rivalité mimétique et la violence du groupe se sont dévoilées et ont permis de comprendre en quoi les persécutions collectives peuvent mener à l’exclusion voire à la mise à mort.
Mais auparavant, nous avons réfléchi à partir d’un concept insuffisamment convoqué, celui de «discours public du dominé» qui pourtant, lorsqu’il s’impose, contribue à alimenter les tabous groupaux et à construire la figure du bouc émissaire.
En 2016, le collectif CERBERES proposait, « Bouc émissaire, quand la recherche éclaire les pratiques » ; voir la page ici
Il s’agissait en 2016 de mettre en résonance les apports de la recherche avec les pratiques du monde professionnel, que ces pratiques soient individuelles (la part des individus et de leurs stratégies, usagers, professionnels de terrain, cadres intermédiaires, managers dans le processus de construction du bouc émissaire), collectives (la part des dynamiques de groupe et des appartenances collectives dans la logique d’exclusion) ou institutionnelles (l’impact du cadre et de l’organisation sur le phénomène du bouc émissaire).
En 2015, le collectif CERBERES proposait, « Bouc émissaire : apports conceptuels pour la compréhension des situations professionnelles » ; voir la page ici ; et ici
Deux questions non exclusives ont été privilégiées par les orateurs de la journée :
1) Comment mettre en perspective les travaux du contributeur avec un ou plusieurs éléments constitutif des définitions élaborées par le CERBERES ? ;
2) En quoi le concept choisi, dans ce qu’il est constitutif du processus du bouc émissaire, aide-t-il à comprendre les situations professionnelles ?
En 2014, le collectif CERBERES proposait, « Bouc émissaire, contours théoriques, applications pratiques » ; voir la page ici ;
Deux objectifs ont été poursuivis par les organisateurs de la journée :
1) Développer une critique épistémologique de la définition que le CERBERES donne soit à la figure du bouc émissaire « est bouc émissaire celui qui, au prix de son exclusion, est l’instrument de la réconciliation des membres du groupe », soit au phénomène du bouc émissaire : « le bouc émissaire est un processus de réconciliation collective fondé sur l’exclusion et la substitution ».
2) Mettre aussi à l’épreuve de cas pratiques ces définitions. Ainsi, l’on évoquera des situations sur différents terrains, dans la société, en institutions, dans les groupes plus ou moins formels, en n’hésitant pas à diversifier les supports d’études (documents et récits institutionnels, arts, littérature, et les méthodologies de recueil et d’analyse des situations (entretiens, récits de vie, analyse institutionnelle etc.).