Le fondateur, Rémi Casanova
En ce qui me concerne, je m’intéresse à ce phénomène depuis une quinzaine d’années. Je l’ai rencontré en tant que professionnel, lorsque j’étais enseignant spécialisé, directeur d’Institut médico-éducatif, puis détaché dans une école nationale du service public en tant que directeur des enseignements et de la recherche. J’ai pu également le théoriser au cours de ma reprise d’études universitaires, dans les années 1995, à Paris X Nanterre, auprès de Jacques Pain et de Jean Pierre Bagur. Vous pouvez voir, à différents endroits de ce site, comment j’en suis venu à systématiser cette grille de lecture au point d’en faire un outil de pilotage que je partage maintenant, dans la confidentialité et en conscience, avec ceux qui veulent « manager par le bouc émissaire ».
J’ai initié cette démarche d’abord à l’Université, dans des cours de master 2 essentiellement professionnels. Face à la demande sociale, nous avons investi avec un groupe d’anciens étudiants particulièrement sensibilisés à cette problématique, le champ professionnel, public et privé.
Enseignant chercheur à l’Université Lille 3, je travaille sur les phénomènes institutionnels d’exclusion, de violences, de harcèlement et sur les préventions, notamment par la pédagogie d’institution. Je travaille également sur les « rencontres cruciales », celles qui vont déterminer l’avenir. J’aide à les déterminer, à les préparer, à en suivre les effets dans une vision stratégique du contexte et de la dynamique biographique. En entreprise comme en institutions publiques, c’est essentiel.
L’équipe,
dont le nom des membres suit, travaille en lien étroit avec le collectif « Cerberes », rattaché au laboratoire « Cirel » des universités de Lille. Ce collectif, impliqué dans des recherches, études et publications, rend opérationnel toute une partie du travail de l’Observatoire.
Assistant technique au Plan Local d’Insertion pour l’Emploi (PLIE) de Lille depuis janvier 2004. Il s’est intéressé au mécanisme du bouc émissaire institutionnel pendant sa formation en Master 2 RHIE (Ressources Humaines en Institutions Éducatives). Après l’obtention de son Master2, il a rejoint le groupe CERBERES.
Professeur certifé de lettres modernes, enseignant à l’Université du Littoral Côte d’Opale et doctorant en sciences de l’éducation dans l’équipe Théodile-CIREL (Lille 3). Son travail porte particulièrement sur les rapports entre usages d’outils numériques et représentations des apprentissages.
Cadre médico-social, éducatrice spécialisée de formation initiale, titulaire d’un MASTER 2 en ressources humaines, vice-présidente d’une association d’aide aux victimes; Anne Dekoninck est notament spécialisée dans les domaines de la souffrance au travail, des violences faites aux personnes (qu’elles soient physiques ou psychologiques), et du psycho-trauma.
Professeure agrégée en histoire et docteure à l’Université de Lille, au laboratoire HLLI de l’ULCO. Sa thèse, «Vivre, survivre, revivre sur la ligne du front. Illies et le canton de La Bassée durant la Grande Guerre» introduit une façon originale de penser le bouc émissaire. Elle a rejoint le collectif CERBERES suite à un colloque sur le « bouc émissaire dans les arts », à la Sorbonne.
Responsable de formation, auprès de travailleurs sociaux en formation initiale (Afertes). Titulaire du Master 2 recherche en sciences de l’éducation, membre du Cerberes, elle s’intéresse particulièrement aux dynamiques collectives dans le processus de construction du bouc émissaire et aux stratégies « pour en sortir ».
Enseignante CAIP (Chargée d’Animation et d’Innovation Pédagogiques), titulaire d’un Master2. Elle travaille depuis 2004 à Apprentis d’Auteuil et depuis 2013 en tant que CAIP. C’est dans le cadre de cette dernière fonction qu’elle s’intéresse au phénomène du bouc émissaire. Elle est membre associée depuis peu dans le collectif CERBERES.
Docteure en sciences de l’éducation. Ses objets de recherches sont notamment l’analyse des dysfonctionnements dans le management du premier degré de l’Éducation nationale. Elle fait partie du collectif CERBERES depuis sa fondation.
Titulaire d’un MASTER 2 « formation de formateurs »; formatrice, allant du pôle de l’entreprise à l’associatif, elle est spécialisée en gestalt-thérapie du lien (PGRO http://www.champg.com/p/formations/cycle-3/28, somatic experiencing http://www.champg.com/p/formation-avancee/cycles-d-approfondissement/attachement-et-trauma/147 ) ; dans son sac à dos le récit de vie en formation (trajectoires et identités professionnelles d’un stagiaire, d’un collectif), l’accompagnement pair à pair, sont deux outils de prédilection.
Directeur d’un établissement médico-social, éducateur spécialisé de formation initiale et titulaire d’un MASTER 2 « ressources humaines dans les institutions éducatives », Emmanuel Rivaux a travaillé dans différentes structures du champ social (Maison d’Enfants à Caractère Social, Point Ecoute pour personnes souffrant d’addictions, service jeunesse en collectivité territoriale, centres sociaux). Le phénomène et le processus du bouc émissaire sont des sujets importants pour lui, notamment dans ses pratiques et les accompagnements managériaux qu’il mène.
Cadre de santé, formatrice en institut de formation en soins infirmiers, titulaire d’un MASTER 2 « conseil en développement des compétences et valorisation des acquis » , Sandrine Wattier a plusieurs domaines de compétences : gestion de projet, évaluation, ingénierie pédagogique (notamment formation continue), accompagnement des apprenants. Le « mieux vivre ensemble » au sein des équipes anime son parcours professionnel.
voir aussi Observatoire Intentions