La vie affective des groupes

 

Un livre de Max Pagès, intitulé « La vie affective des groupes », sous titré, « esquisse d’une théorie de la relation humaine », publié en 1968, réédité chez Dunod.

 

Max Pagès, bouc émissaire

Parce que le bouc émissaire est un phénomène lié au groupe, parce qu’il s’inscrit au cœur de la relation humaine, ce livre est très important.

 

La quatrième de couverture : « Les méthodes de groupe de la psychologie sociale,  » groupes de base » ou de  » sensibilisation « , méthodes d’intervention psychosociologique sur le terrain, intéressent, intriguent, inquiètent tant les praticiens que les chercheurs. En vérité, elles secouent tout l’édifice des sciences humaines, brisent le cloisonnement des vieilles disciplines en permettant d’étudier comme un tout l’édification des structures sociales, la psychologie consciente et inconsciente de l’individu, les conflits interindividuels. C’est aussi, à travers elles, une épistémologie nouvelle qui se fait jour, qui rompt de façon décisive le cloisonnement entre la recherche et la pratique et engage le chercheur, aux fins de la recherche elle-même, dans une pratique transformatrice. Cependant, le développement des méthodes de groupe est resté, jusqu’à présent, surtout empirique. Elles n’ont pas donné lieu aux développements théoriques originaux que pourtant elles impliquent. Les apports de Kart Lewin, de la psychanalyse orthodoxe ou dissidente, de l’anthropologie culturelle, restent insuffisants. C’est avant tout à combler cette lacune théorique que cet ouvrage s’attache. Il vise à édifier une théorie générale des groupes, fondée sur le concept de relation, conçue comme l’expérience affective de la découverte d’autrui, faite collectivement dans la rencontre présente avec d’autres hommes. Dans une première partie, l’auteur de cet ouvrage s’attache à la description et l’analyse, conduites de bout en bout, d’un groupe de formation. La deuxième partie présente ensuite une théorie générale de la vie affective des groupes. La troisième concerne les méthodes et l’épistémologie, tirant pour la pratique et pour la recherche les conséquences d’une théorie relationnelle des groupes. Elle définit les principes de l’intervention psychosociologique, conçue comme une méthodologie générale du changement humain, applicable aux domaines de la pédagogie, de la formation, de la psychothérapie, du changement des organisations. Ce livre s’adresse aux psychologues, psychosociologues, sociologues, aux psychanalystes, psychothérapeutes, médecins, aux travailleurs sociaux, aux enseignants, aux éducateurs, aux organisateurs, aux responsables d’organisations industrielles, syndicales, politiques, administratives, à ceux qui s’intéressent à la théorie et à la pratique tendant à faciliter le changement humain, individuel ou collectif. »

 

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